jeudi 29 mai 2014

Jeudi 29/05/2014 : La Faisanderie

Après la boue de la Cernaysienne, il fallait un terrain bien sec et ludique pour un petit entraînement profitant de ce jour férié. Patrick et Benoit sont partants pour le parcours que je propose au départ de la Faisanderie avec un tour de Fontainebleau par le sud. Mais Benoit lance un appel à l'aide : son Canyon a souffert de la dernière sortie : dérailleur avant cassé, roulements de direction grippés ... . Je lui propose l'AF3 et nous faisons une petite séance de mécanique la veille au soir pour la régler à sa taille pendant que je remets le plateau de 30 à l'avant et change le pignon de 16 qui sautait en permanence sur le Cube. J'en profite pour mettre les deux vélos dans la voiture. Le lendemain matin, je suis largement en avance pour le rendez-vous. Jusqu'au moment où je veux ouvrir la voiture, plus de clefs ! Je vais passer une bonne demi-heure à les chercher partout dans la maison, refaisant les gestes de la veille. Rien à faire, je commence voir la catastrophe se profiler... en désespoir de cause, j'avise l'aspirateur et retrouve les clefs coincées dans la brosse !!! Mystère total :-) . C'est donc avec une bonne demi-heure de retard que je passe chercher Benoit qui peste, il vient de perdre une bille du roulement qu'il avait nettoyé. Je préviens le pauve Patrick qui est déjà presque sur place, puis nous partons. Soudain, une grande exclamation dans la voiture. Benoit qui avait mis le camel a ses pieds réalise que celui-ci vient de se vider. Tapis trempé, camel vide, matinée agitée ! Coup de chance, je me souviens qu'il y a un point d'eau à la maison de l'ONF près du parking. Camel rempli, et voilà l'ONF qui vient de sauver un vététiste à Bleau. Clin d'oeil :-) . On retrouve Pat, et nous partons. Plus rien ne viendra troubler la sortie. Le soleil nous rejoint, il fait bon mais pas trop chaud, et nous retrouvons avec plaisir les sentiers ludiques et secs de notre forêt préférée, le sourire est sur les lèvres. On tangente le circuit de la gendarmerie sur lesquel une armée de motos est en train de tourner. Une première. Cela répond à une interrogation : pas de routières en vue mais des petites motos d'enduro maniables et à grand débattement. Je comprends mieux, avec un tel engin je me sentirais d'essayer. On se fait réprimander " eh les cyclistes, éloignez vous du chemin". Facile à dire, il y a du sable bien profond, on rejoint tant bien que mal l'allée principale. Le passage dans la Salamandre est délicat : la végétation est super luxuriante, on a du mal à passer et en plus les branches sont trempées. Evidemment, avec la mesaventure de Bastien contaminé par une tique et les histoires pas rassurantes de Mary sur les fougères on slalome avec précaution, ce qui nous empêche pas d'être trempés à la sortie. Je me frotte les bras et les jambes, ça va devenir un tic pour éviter les tiques et notre nouvelle tactique. Rocher des Demoiselles, Bouligny, la montée bien raide dans l'axe du château vers le Mont Morillon qui pique les jambes et les poumons, Avon, nous retrouvons avec plaisir ces endroits mythiques. Le terrain est parfait, tout passe sur le vélo. Je tente une trajectoire osée sur un rocher en montée, ça ne passe pas, je tombe sur le coté obnubilé par la protection du cadre et du coup je dévale la pente en roulé boulé sous les yeux inquiets de mes camarades, mais pas de bobo. On enchaîne quelques belles bosses et nous arrivons dans la Butte Montceau, haut lieu de l'attaque. Benoit a retrouvé ses jambes, et imprime un tempo rapide, mais les quelques kilos perdus ces derniers temps se font sentir et je reste facilement dans la roue. Benoit attend mon attaque et moi j'attends le bon moment pour attaquer. Surprise, Benoit s'attaque lui même et accélère fortement, rien à faire, je n'arrive pas à passer. Nouvelle montée fulgurante en sortant d'Avon, les jambes vont bien, c'est rassurant. Encore une belle bosse, on redescend dans la foulée, il fait beau, et de jolies jeunes filles trottent dans la forêt, la vie est belle sur un VTT. Aucun sanglier ne tente de nous attaquer. Encore une remontée et on s'amuse dans les bosses de Xav avant de faire une boucle sur les beaux singles qui mènent au rocher Cassepot. Les vélos filent sur le terrain sec, quelle différence avec dimanche dernier. Retour en dévalant le sentier le long de la N7 puis on sprinte jusqu'aux voitures. 36km en 2h32 de roulage et 700m de D+, une belle sortie comme on les aime ! Et une grosse pensée pour Bastien, soignes-toi bien et reviens nous en pleine forme.

dimanche 25 mai 2014

Dimanche 25/05/14 : la Cernaysienne


Nous avions coché la Cernaysienne dans notre liste des randos de préparation de la Granit.  Ces dernières années, ce parcours s'est toujours révélé exceptionnel avec beaucoup plus de singles que sur la JR. 1900 puis finalement 1700 D+ annoncés sur 58km, de quoi faire chauffer les gambettes. Tous les partants pour le 15 juin sont présents avec OliVTTiste et Stéphane en prime. Une belle équipe. Nous nous donnons rendez-vous à  7h45, une arrivée plutôt matinale qui nous permet de trouver une place presque devant le point départ. Au passage petite frayeur lorsque je passe chercher Benoit. Il est un peu en retard, je prend donc le vélo pour le mettre dans la voiture et découvre que la direction est bloquée, jeu de direction grippé. Un coup de WD40 et ça se remet à bouger, mais pas vraiment de manière très fluide, à régler au retour. Sur place, pas de Seb en vue, on essaie de le joindre sans succès, nous partons finalement, un peu inquiets. Je bavarde en queue de peloton avec Bastien lorsqu'on réalise que David et Hervé sont en train de s'envoler. Accélération, on revient dans les roues mais les deux flèches bleues mènent grand train et je souffre derrière priant pour que le tempo diminue un peu. Dans la première bosse sérieuse, le sort s'en mêle, ma chaîne se coince derrière le grand pignon. Le temps de réparer, les lièvres ont filé, je reprends le parcours au sein du peloton emmené par Stéphane pendant que Patrick peste après sa transmission, pourtant toute neuve. Le parcours n'est pas si difficile que ça pour commencer et je trouve maintenant plutôt roulant, j'imagine une grosse accumulation de D+ par la suite. Dans une montée difficile où quelques panneaux nous défient de passer sans poser le pied, Benoit est gêné par un concurrent, sa roue arrière glisse du talus, tape une racine et ... déjante. Je l'attends en haut de cette pente pas si dure que ça, pendant que le reste du groupe continue. Ne voyant rien venir, je redescends à pieds. Il a fallu mettre une chambre, la réparation se termine. Je repars en direction du ravito où je suis un peu surpris de ne trouver personne. 20km de parcourus, avec une version édulcorée des Vaux de Cernay. Déjà repartis ? Benoit arrive quelques minutes plus tard et miracle nous retrouvons Seb qui était venu à vélo depuis chez lui et n'a pris le départ qu'à 8h. Les vélos sont déjà bien sales, le terrain est quand même bien gras, voire franchement boueux par endroits. Cette seconde boucle nous emmène vers le nord en direction de Maincourt. Le D+ grimpe, avec quelques enchaînements sympas mais rien d'effrayant. Tout passe facilement sur le vélo, hormis un ou deux passages franchement trop gras où le Rocket Ron arrière avoue ses limites mais je ne verrai personne faire mieux. Nous roulons de concert à un bon rythme, et on arrive rapidement au km 33 où nous attend le second ravito. Le gobelet écolo que nous transportons depuis le début avoue ses limites avec le terrain boueux. Il faut le nettoyer à chaque fois, il est rempli de terre. Il y a quand même pas mal de plat entre les montées, je me dis qu'on n'atteindra jamais le D+ annoncé. Sur un faux plat, je profite des bonnes jambes pour accélérer décrochant un peu Seb et Benoit. Arrivé en haut, je tourne machinalement à droite, ayant l'habitude de prendre cette direction sur d'autres randos. Erreur et j'entends une voix qui me rappelle. Je fais demi-tour, voit passer Seb et il me semble voir quelqu'un devant que j'identifie comme Benoit. Je reviens sur les fuyards, double Seb et entreprend de rejoindre le Benoilator. Bigre, il a lâché les chevaux, rien en vue . J'augmente la pression du turbo, relançant en danseuse dès que possible.  La boue rajoute quand même une dépense énergétique, surtout sur un passage avec un panneau " un peu de plat pour récupérer". Effectivement plat, mais dans une boue infâme ultra collante, un truc à arracher la transmission. Je passe, difficilement.  Toujours rien devant. Scrogneugneu ! J'accélère encore, revient sur plusieurs concurrents mais pas sur Benoit.. Je loupe une bifurcation pas facile à voir dans Maincourt, plus de rubalises, demi-tour et je me retrouve dans une longue montée apercevant Seb en haut. Zut, de zut, ils sont tous les deux devant maintenant. Je roule aussi vite que possible, le terrain devient franchement pourri, beaucoup d'eau, la transmission grogne et les vitesses sautent à l'arrière. Une descente qui me fait hésiter, il y a une rampe d'escalier et avec le terrain glissant, j'ai peur de la toucher avec le guidon. Finalement ça passe. Une dalle au bout, un gars me dit que je peux faire le tour, mode Bleau on, je saute la dalle, faut pas mollir ! Et à ma grande surprise, un maillot vert devant. C'est Stéphane qui a du mal, le ravito est juste après, je retrouve OliVTTiste et Seb. J'apprends qu'en fait ... Benoit est derrière ! Et moi qui appuyait comme un sourd pour le rejoindre. Il arrive quelques minutes plus tard, fatigué et avec le dérailleur avant cassé . La fourchette s'est ouverte, c'est la 2ème fois que cet incident lui arrive. Il reste ... 4km , avec une dernière bosse encore bien grassouillette. Arrivée avec 60,5 km au GPS, 1350 m de D+ seulement et 4h25 de roulage. Une belle rando bien organisée, je suis content de ma forme car pas du tout fatigué, mais un peu déçu de ne pas avoir pu profiter d'un parcours plus dur, on était loin des répétitions d'effort que j'avais imaginé. Dommage que ce soit de plus en plus difficile pour les organisateurs courageux d'obtenir les autorisations pour passer dans les endroits les plus sympas.


dimanche 18 mai 2014

Dimanche 18/05/14 : La Faut pas Mollir 100km

David au guidon de l'Intense
Nous avions prévu la Lyricantoise pour ce dimanche. Mais le mauvais temps de la semaine dernière qui nous a incité à préférer Fontainebleau plutôt que le 82km de la Mazar'Yvette m'incite à revoir mes plans. Il me faut un parcours long et physique pour travailler le foncier. Les organisateurs de la "Faut pas Mollir" à Plaisir annoncent de nouveaux parcours, je décide d'essayer, abandonnant lâchement mes petits camarades mais faisant un heureux au passage, Bruno, qui récupère ma place.

Comme je l'espérais un peu, si Hervé n'est pas dispo,  David est partant mais son cadre est en SAV et il n'est pas sûr de le récupérer. Je lui propose de prendre l'AF3 qui ne demande qu'à rouler ce week-end, le pauvre Intense est jaloux du Cube . Et voilà les deux armes fatales de sortie en même temps :-) . Vu le profil atypique du parcours avec du roulant mais aussi des passages bien raides, me voilà perplexe avec mon monoplateau. Difficile de trouver un compromis correct dans ce cas particulier. Seule solution : je remonte le dérailleur et le shifter et démonte le pédalier du Gaea pour installer le 42x28 sur le Cube. C'était la bonne idée, je vais me féliciter plus d'une fois de pouvoir sortir le 42x11 et tout autant le 28x42, avantage marquant du bricolage de la cassette en 11/42 qui donne une super plage de vitesses associée à un pédalier double. J'en profite pour changer aussi les plaquettes. Et là, le drame : en centrant l'étrier, je sens soudain la manette devenir toute molle. Oups ... pas normal ... . La durite vient de lâcher pile à l'endroit où elle avait frotté sur la roue jeudi dernier après la rupture d'un collier de fixation. Je récupère un vieux frein Shimano, mais la durite est trop courte. Aie, aie, aie . Je décide de faire passer la durit par le haut du cadre, ça permet de raccourcir le trajet. Fixation système D avec des colliers rilsan, ça va le faire. Au passage, je finirai la rando avec de belles griffures sur la cuisse, le bord d'un des colliers frottant un peu.

Le parcours annonce 100km et 1600m de D+ . Je fabrique la trace GPS à partir de la carte publiée par les organisateurs, ça me permettra de suivre plus facilement le parcours et de vérifier le D+. Pas de doute, il y a de quoi faire. Les premiers kms s'annoncent roulants avec une descente vers le sud pour ensuite deux boucles en vallée de Chevreuse avant de prendre le chemin du retour avec un final bien corsé sur les derniers kms, une spécialité de cette rando. Le mix roulant-D+ me convient bien, surtout avec un lièvre aussi véloce que David qui ne me laissera pas me reposer sur les parties roulantes. C'est exactement ce que je cherche pour travailler la résistance en vue de la Granit.

Nous nous retrouvons à 7h15 sur le parking, installation des pédales de David et c'est tout, les réglages du vélo lui vont parfaitement, il n'y a plus qu'à rouler. Ce sont ses premiers tours de roue en 29, la position plus redressée et les grandes roues lui font un effet bizarre sur les premiers mètres. Ca change des XC 26" à potence plongeante auxquels il est habitué. Inscription rapide, il n'y aura en tout que 42 courageux à se lancer sur le grand parcours. Nous partons un peu après 7h30, il ne faudra pas traîner si on ne veut pas rentrer trop tard. Nous prenons un rythme raisonnable, David découvre le vélo et moi je fait chauffer les gambettes. Un magnifique ciel bleu s'offre à nous, présage d'une belle matinée de VTT. Rapidement, nous sommes en forêt de St Apolline, un bois sympa avec de belles bosses et singles. David se montre très  performant dans les singles tournicotants, avec une lecture étonnante des trajectoires. Je suis au taquet derrière et manque de m'étaler en heurtant une pierre avec la pédale. Puis c'est le bois de Kabiline, Coignières, le bois Châtelin avant de rejoindre Maincourt pour le ravito N°1 au bout de 23km effectués en une heure environ. Entre les forêts, les liaisons se font sur route, un peu dommage mais ça permet d'aller vite, très vite car David appuie maintenant férocement sur les pédales passé sa courte période de prise en main.
David mange des câbles électriques aux ravitos : le secret de sa forme ? 
Nous repartons du ravito pour la boucle spécifique du 100km. Nous sommes en vallée de Chevreuse et nous passons par nombre de coins connus. Le compteur de D+ s'affole d'un coup, ça grimpe, ça descend. Un petit tour du coté de l'Abbaye de Port Royal puis nous montons à la Madeleine, pour en redescendre par un chemin que je ne connais pas, dans une descente rapide où je manque de perdre l'avant dans un virage. Nous avons rattrapé un concurrent qui lutte pour repasser devant. Derrière la descente, ça remonte, long, raide, ça fait mal aux jambes ! Alors que j'ai réussi à suivre David sur la Madeleine, cette fois j'ai du mal et je le vois s'éloigner. Gentiment, il m'attend en haut, laissant partir notre adversaire ... provisoirement . Nous repartons de plus belle, et rapidement le voilà de nouveau.  Quelques kms plus loin, il finira par exploser en vol. Le parcours redevient plus facile et nous rejoignons le même ravito avec cette fois 48km au compteur. La boucle suivante nous emmène dans les Vaux de Cernay. Autant dire que ça ne se calme pas côté D+ et il devient bientôt clair qu'on va largement dépasser les estimations des organisateurs. David rejoint une escouade du club de St Germain qu'il poursuivait depuis un bout de temps. Hélas, je l'oblige à m'attendre en hésitant après une traversée de route, la trace GPS indique qu'il faut tourner à droite, je ne vois rien et tourne en rond avant de réaliser qu'il fallait poursuivre sur 200m. David retrouvé, nous remettons en marche la partie de manivelle. Ca monte, ça roule et ça descend en rythme. L'Intense survole les obstacles devant moi manié de main de maître par David qui s'est parfaitement habitué au 29" et profite pleinement des capacités du vélo. Au détour d'une bosse, voilà St Germain arrêté sur le côté, on passe devant. Mais quelques minutes plus tard, ils reviennent et repassent. David saute dans les roues pendant que je serre les dents, j'ai du mal à suivre et je me demande comment revenir. Pas trop le temps de gamberger, virage à droite et on enquille une descente de la mort qui tue.  Raide avec des rochers, des marches, des branches. Nos adversaires pilent, gênant David et me voilà dans la roue. Mode chamois "on". David descend avec beaucoup de maîtrise, sautant rochers et racines tout en fluidité. Je suis, observant la trajectoire car d'évidence, il connait l'endroit alors que de mon côté, je ne me souviens pas y être déjà passé. Devant, ça cale, OTB pour l'un, pédibus pour les autres. Arrivés en bas, on a largement distancés nos concurrents, sauf ... qu'on tourne à gauche là où il fallait partir à droite. Avec les vibrations, le GPS a changé de page tout seul, et pas moyen de remettre en guidage, les doigts trempés de sueur ne font plus contact sur l'écran tactile. Ne voyant plus de flèches, on fait demi-tour et nous voilà à nouveau sur le bon parcours à la chasse aux maillots bleus et blancs qu'on ne tarde pas à retrouver. Je commence à avoir faim, on approche des 70km. Devant nous, un raidar quasi impossible. On tente, je m'arrache pour passer une zone sablonneuse avec des racines. La pente s'adoucit à peine, l'adhérence est top mais le cardio est au taquet, rien à faire, ça doit passer bien frais mais là, c'est trop dur. David tente malgré tout mais doit se résigner aussi, c'est le seul passage faisable où on poussera un peu le vélo. Finalement, on arrive enfin au ravito au bout de 76km.
Pause appréciée, j'avale trois verres d'eau commençant à sentir les cuisses un peu sensibles, je crains les crampes. On repart bien requinqués, cette fois, le 42 est de nouveau de sortie mais sur de beaux chemins très agréables, avec des passages au bord des nombreux étangs du coin. Un peu de boue dans cette zone. On fait fumer la roue arrière, souvent à plus de 30km/h. Quelle idée d'avoir filé un 29 à David, une fois lancé, c'est un vrai missile !! Le D+ refait son apparition, avec quelques longues bosses, donc une interminable qui se termine en plus par un raidar infernal qui fait bien mal aux jambes. Quelques concurrents sont affalés au bord du chemin, apparemment détruits par cette fin de parcours. Une dernière montée redoutable mais bien connue, des amis habitent pas loin et je passe par ici lorsque je vais les voir à vélo. Ca passe sans souci et cette fin de parcours permet de bien travailler les efforts lorsque les jambes commencent à être chargées de toxines.  Maintenant, ça descend jusqu'à l'arrivée. Je trouve encore le moyen de faire une petite erreur de parcours, histoire de dépasser les 100km :-) . Arrivée au bout de 101km, 1800m de D+, 5h43 de roulage pour moi et 5h31 pour David. Une très belle matinée de VTT sous un magnifique soleil, et un parcours étonnant par les contrastes inhabituels qu'il offre. Un grand merci à David pour avoir attendu lorsque je me faisais un peu distancer, me permettant de conserver un lièvre très efficace pour un chrono final qui me fait bien plaisir et donne confiance pour la Granit. Nous nous installons à l'ombre pour déguster une bière et un sandwich bien mérité, David réalisant qu'il a mis une heure de moins de l'année passée, où le terrain était il est vrai rendu pénible par la boue. Une pensée pour le Benoilator qui est en vacances, il aurait bien aimé cette rando qui permet de grimper mais offre aussi de belles parties de manivelles.


mercredi 14 mai 2014

Mercredi 14/05/14 : Savigny-Poissy

Lever matinal pour un retour sur Poissy par le même itinéraire que la veille. Pneu à plat en allant chercher le vélo, la chambre a littéralement explosé, je comprends le "bang" entendu la veille au soir dans la cave dont je n'avais pas compris l'origine. Cause inconnue ... je dois donc à nouveau réparer, pas glop. Trajet effectué dans un épais brouillard pas très agréable et frigorifiant. Le seul passage compliqué et dangereux se situe au début de l'avenue des chantiers à Versailles, alternative à trouver. Le reste du parcours est majoritairement sur des pistes cyclables. Arrivée à Poissy vers 8h30, douche et réunion dans la foulée.

mardi 13 mai 2014

mardi 13/05/14 : Poissy-Savigny

Cela faisait longtemps que je voulais tenter un aller-retour maison-boulot à vélo. Après étude d'un itinéraire évitant les grands axes et au passage 10km plus court qu'en voiture, je tente le coup ce soir d'un retour à la maison depuis Poissy. Expérience sympa qui me fait d'ailleurs passer devant le terrain de St Cyr.  J'enchaîne avec une petite aventure: j'avais oublié de mettre la pompe dans le petit sac à dos pris pour l'occasion. Je réalise en partant et prie pour que tout aille bien. Loi de Murphy, crevaison à Igny ! 5km avec le pneu à plat qui font bien baisser la moyenne avant de trouver enfin ( il est 21h ... ) un cycliste sympa qui m'aide à réparer et regonfler. On discute VTT et entraînement. Je repars ventre à terre et  arrivée à la maison à 21h30 après 2h15 de roulage , 49 km et 500m de D+ .Retour demain à l'aube avec les lupiotes.

dimanche 11 mai 2014

Dimanche 11/05/14 : Barbizon

Initialement, nous avions mis la Mazar'yvette à notre programme, et j'étais même inscrit via internet. Mais la météo des derniers jours m'incite à abandonner le 82km prévu. Pas envie de risquer d'abîmer les roulements du vélo dans la boue qui peut être parfois collante du coté de la Ferté et surtout les orages annoncés en fin de matinée sont incompatible avec la durée du parcours. Devançant la suggestion de "Pat de Bleau", je propose un rendez-vous à Barbizon à 8h pour un parcours plutôt roulant de manière à être rentré avant l'arrivée du très mauvais temps. Pendant ce temps, Bastien nous envoie des photos du remake du Shimano Epic Enduro qu'il a programmé avec Alain pour le week-end. Il nous souhaite bon courage sous la pluie. Benoit un temps hésitant pour tenter quand même le beau parcours de la Mazar'yvette se décide finalement pour Bleau aussi. Au rendez-vous, nous retrouvons Ludovic, Patrick et la surprise du jour, avec le retour sur les roues à crampons de El Marco himself. Oups me dis-je , et moi qui ait tracé un parcours pas trop technique, va falloir suivre la fusée ! Alors que nous avions quitté Savigny sous le soleil, des nuages bas arrivent déjà sur la forêt. Ca nous inquiète un peu mais nous partons plein d'espoir dans le micro-climat local. On commence par la bosse qui monte en haut de Cuvier Chatillon. Je suis en tête avec Marco, ça va pas durer me dis-je, j'appuie fermement sur les pédales, qui ne tente rien ... A mi-pente, d'un coup, y'a pu de Marco. Ben alors ? Et puis à l'approche du sommet, le revoilà . Un magicien cet homme :-) . On papote en attendant le reste du groupe, direction les Longues Vallées pour la montée impossible qui passe vraiment bien aujourd'hui, pas de doute, la forme commence à venir. On enchaîne sur le single en devers puis on va chercher la montée vers la Table du Grand Maître depuis le bas avec le début raide et truffé d'énormes racines, j'aime ce passage. Voilà le Magic Single avec ses deux zones condamnées mais il en reste assez pour se faire plaisir. On contourne Denecourt avec une belle montée sympa à la clef pour aller chercher les bosses de Xav. Je perds les pédales au sens propre du terme au sommet du premier toboggan, je tirais trop court et je manque de repartir en arrière, petite émotion puis on enchaîne les autres passages sans souci, faut juste bien choisir son développement. On redescend vers l'hippodrome de la Solle, alternant passages ludiques et fluides avec quelques zones techniques pour ne pas perdre la main. Avec les bonnes jambes, tout passe bien sur le vélo. On fait une pause devant l'hippodrome à couvert, car un énorme nuage noir nous regarde d'un oeil mauvais et déverse une belle quantité d'eau. Bien protégés par les feuilles, nous ne sommes même pas mouillés mais on enfile les Kway. Le coté miraculeux de la forêt se manifeste dans la foulée : à peine 2 minutes plus tard, le ciel est entièrement bleu et le soleil resplendit !!

Nouvel arrêt pour enlever les vestes de pluie, on n'en revient pas mais la chance est avec nous . Nous descendons sur Fontainebleau le long de la N7, les branches sont trempées et ça mouille bien au passage. Direction le single en surplomb via la montée du Mont Fessat. Les GPS ont un peu de mal encore ce matin à se synchroniser et le groupe se coupe en deux à la faveur d'une bifurcation. Nous attendons au pied des Gorges du Houx, je remet le Kway, il tombe des gouttes et c'est bien noir. Benoit et Ludovic nous rejoignent, à peine repartis, grand soleil à nouveau !! On traverse le massif pour aller du coté du Long Boyau et la grosse bosse pavée. Je m'accroche dans la roue du Benoilator pendant que Patrick ne lâche rien avec son arme ultime. El Marco est mystérieusement en retrait ce matin, surement une tactique de routier :-) . J'ai prévu une variante du coté des Monts Girards avec quelques bosses qui font monter le D+ et le cardio. Pause pour contempler le paysage superbe au point de vue du Camp d'Arbonne.
Retour via le circuit "Pedalator" . Au passage d'un petit tronc, ma pédale se bloque dans une branche, arrêtant net le vélo pendant que, surpris, je passe par dessus le cintre pour tomber doucement dans le sol meuble. Il ne nous reste plus qu'à finir la dernière montée pour rejoindre les voitures. J'ajoute un petit plaisir avec ma variante remontant par une petite montée impossible. Passée facilement malgré le sentier labouré par des sangliers au sommet. Je me sens en pleine forme, je saute quelques rochers et voulant tenter une dalle m'étale au pied du rocher qui était couvert d'une mousse ultra glissante. Même pas eu le temps de dire ouf mais pas de bobo. Nous rejoignons le parking avec 48,6km, 820m de D+ et 3h16 de roulage au GPS. Au final, temps magnifique, avec juste quelques gouttes de pluie, un grand coup de chance car quelques kms plus loin sur la route du retour, c'était le déluge, juste au niveau ... de la Ferté .

jeudi 8 mai 2014

Jeudi 08/05/14 : Verrières-Meudon-Jouy

Ce 8 Mai est l'occasion de tester la boucle que j'ai dessinée à Verrières. On y ajoute une partie d'un parcours de 2000m de D+ qu'on a préparé avec Bastien pour un petit entraînement en vue de la Granit. Pour aujourd'hui, on se contentera de 1200m de D+ et 45km environ. Benoit, Patrick, Stéphane, Joaquim, Sebastien et Olivier sont partants pour ce matin. Rendez-vous à Verrières à 8h15. Patrick nous suit craignant de louper la bonne sortie. Coup de fil de Seb pendant le trajet, il vient à vélo et veut vérifier le bon point de rendez-vous. Tout comme OliVTTiste. Sur les deux , nous n'en retrouverons qu'un ! Olivier est parti dans je ne sais quelle direction et nous ne le croiserons que 2heures plus tard .. .en sens inverse du parcours ! Patrick nous parle d'une AF Ultime, j'en conclus qu'il a pris son Canyon 29 CF SLX allégé avec les nouvelles roues. Je le vois effectivement sortir le vélo de la voiture mais un détail m'intrigue. C'est quoi cet amorto à l'arrière ??? Et voilà donc notre Pat qui a réglé une fois pour toute ses problèmes de dérailleur en achetant le cadre d'un Lux 29 CF, la version TS carbone de son précédent destrier. Ca ne m'étonnerait pas que la perspective de la Granit et l'habitude des suspensions reprise sur son Nerve y soit pour quelque-chose. Dans tous les cas l'engin est superbe. Stéphane et Joaquim qui nous ont rejoint admirent la bête le temps que Seb arrive. Nous prenons enfin le départ, petite descente technique pour commencer avant d'enchaîner des montées/descentes sur les multiples singles de la forêt. Ca pique bien les jambes à froid. Le terrain est tout à fait correct, bien que l'humidité rende quelques passages raides difficiles à grimper sur le vélo. La météo couverte n'aide pas nos GPS qui ont souvent du mal à accrocher, cela nous vaudra quelques erreurs de parcours. Séance de rigolade dans les toboggans, ma suspension arrière talonne dans la compression, je passerai l'amorto en mode ferme pour le 2ème passage. Malgré mes craintes, le single le long de l'A86 n'est pas trop pourri, c'est tout à fait roulable mais je ne regrette pas les gardes-boue. On termine le tour avec 20km et 550m de D+, avant de passer coté Velizy puis Meudon où nous retrouvons notre OliVTTiste, la jambe ensanglantée suite à passage de pont raté. On discute un peu puis chacun repart dans son sens. Bastien nous a tracé une montée impossible tellement impossible qu'on glisse même à pieds. Pour la prochaine fois, on prendra la version un peu plus loin avec de grosses marches qui est montable, dixit Joaquim. On file sur le Bois Colbert par des chemins bien sympas avant de retraverser l'A86. Le D+ continue de monter. Passage 100% impraticable du coté du Bois du Rocher, on jardine 10 bonnes minutes en poussant les vélos avant de retrouver un chemin roulable : partie à supprimer. Retour par le chemin habituel du coté de Jouy avec le passage en balcon bien ludique dans ce sens plus roulant. Ultime remontée bien raide pour arriver en haut de Verrières et retour aux voitures après 48,8 km, 1250m de D+ et 4h07 de roulage.


dimanche 4 mai 2014

Dimanche 04/05/14 : Savigny-Dourdan-Savigny du coté Obscur

Le long week-end du 1er Mai m'a laissé un peu de temps pour entretenir les armes fatales. Samedi soir, l'AF1,2 et 3 sont rutilantes, en parfaite forme mécanique et prêtes à attaquer n'importe quel parcours. Nous avons des invités le midi, donc pas de Bleau, pas de Coudray Montceau qui proposait pourtant un 80km bien plus attirant que les années précédentes. Je prépare un parcours au départ de la maison pour être sûr de rentrer à l'heure. Reste à choisir le vélo. Je remonte du garage, l'esprit encore à la belle journée de la veille où contre toute attente, j'ai pu faire découvrir les plaisirs du vol à Benoit,quand,soudain, une ombre passe. Une curieuse sensation envahit mon esprit. Une présence noire perturbe la Force tout autour de moi. Les portes du coté obscur se sont soudain ouvertes. La voix du maître Jedi retentit dans mes pensées. "Du bon côté de la Force rester tu dois". Mais je me sens soudain bien faible et sans m'en rendre compte me voilà tombé dans les griffes du Mal. Sur le Gaea, les roues de route je monte. Dans mon GPS, un parcours de l'Empire AAOC , Dark Franckor en rit surement sous cape. Lutter je ne peux. Dimanche 8h30, me voilà lancé sur la route !! Qui l'eut cru ? Je file vers la gare de Chilly, aux commandes de mon engin noir . Direction Villebon puis Dourdan dans un tracé tournicotant au milieu de la campagne essonnienne sous un beau soleil mais avec une petite fraîcheur qui me fait apprécier jambières et maillot à manche longues. Le compteur afficher des chiffres inhabituels dépassant régulièrement les 30km/h. Est-il donc vrai qu'on se sent plus fort du côté Obscur ? Le Gaea file sur des routes peu fréquentées par les voitures mais où les vélos sont en nombre, m'offrant régulièrement des cibles ou des lièvres, parfois difficiles à suivre. Quelques belles montées font augmenter le D+ mais en douceur, le petit plateau est inutile ce matin. Les sensations sont inhabituelles, cela doit bien faire 20 ans que je n'avais pas fait une vraie sortie route. A l'approche de Dourdan, le tracé me ramène dans l'autre sens en direction de la maison. J'appuie sur les pédales car l'heure tourne et le vent est maintenant de face rendant la progression plus difficile. J'apprécie les passages en forêt où le vent se fait moins présent, croisant quelques vététistes qui traversent devant moi. L'envie de les suivre est bien présente, les pneus de cyclocross devraient le permettre sans souci mais il faut être à l'heure à la maison. Je me concentre sur le pédalage ramenant les bras au milieu du cintre pour améliorer l'aérodynamique pas idéale avec le guidon de 700. Ca fonctionne, 2km/h de gagnés; je reviens sur un petit peloton qui accélère à la vue de ce curieux équipage. Alors que je me résigne à ne pas les suivre, je réalise qu'ils piochent pas mal et effectivement je reviens facilement dans la bosse suivante, petit affrontement pendant une dizaine de kms avant qu'ils ne bifurquent, dommage, ça permettait d'avancer plus vite. Retour à la maison à 12h après 3h20 de roulage, 87km et 910m de D+ au GPS. Sympa, le côté Obscur, ça change :-) .

jeudi 1 mai 2014

Jeudi 01/05/2014 : Barbizon

Malgré la fête du travail, il faut bosser en prévision des prochaines échéances. Dame météo n'est toujours pas très généreuse, donc Barbizon s'avère le seul endroit raisonnable ou poser nos roues pour ne pas finir en tas de boue. Je trace un parcours pas trop long en trois phases : départ tonique, milieu ludique, fin épique. Départ de la maison à 7h45 mais je réalise soudain que j'ai oublié le GPS et encore plus fort, je n'ai pas pensé à charger la trace la veille. Demi-tour, 1/4h de perdu dans l'affaire et j'arrive à 8h30 pour un rendez-vous prévu à 8h15. Nous partons peu après, départ Pedalator + Alain pour les initiés. Ca pique un peu les jambes et nous faisons aussi quelques petites erreurs de parcours. J'ai la satisfaction de passer deux marches qui me résistaient depuis 10 ans avant de rejoindre l'hippodrome de la Solle. Patrick, qui n'a plus de problèmes de dérailleur ( si, si ) nous fais un belle démonstration de gymnastique dans un style très spectaculaire : passage du guidon en saute-mouton suivi d'un jet du vélo dans le mouvement et réception parfaitement maîtrisée : respect :-) . Il repart rapidement mais stoppe pour régler un truc et au passage bifurque à gauche alors que nous allons à droite. Dans l'affaire on le perd et on tourne en rond quelques minutes à sa recherche, heureusement tout est bien qui finit bien et le groupe se reforme .On prend le Magic Single, séquence ludique, le terrain est sec et ça file bien. La montée des Vestiges marque le début de la partie "spécial entraînement D+" avec plus de 500m sur les 10 derniers km. Je butte sur la dernière racine, ce sera le seul echec du jour. Remiremont passe bien et Seb et Ludo qui sont dans ma roue passent aussi. Record battu ! Nous enchaînons alors plusieurs grosses bosses bien raides et longues dont la montée impossible qui n'est pas forcement la plus dure mais fait quand même pas mal de dégâts dans le peloton. Seb a un peu mal aux jambes aujourd'hui et souffre un peu dans cette partie finale. Nous finissions en mode turbo avec Stéphane et je suis content de passer la grosse zone de rochers dans la dernière descente bien plus facilement qu'à une époque pas si lointaine. Grosse partie de manivelles jusqu'aux voitures avec petit bain au passage car le tunnel sous la N7 est partiellement inondé. Le GPS affiche 46,8 km, 981m de D+ et 3h25 de roulage à l'arrivée. Quelques gouttes, les premières depuis le départ, apparaissent alors qu'on range nos affaires dans les voitures. Une belle matinée !