dimanche 29 mai 2016

Dimanche 29/05/16 : Les Démons de Gueret

Photo by Mary, l'attaque des petits hommes verts
Photo by Mary , KHS91 et l'AF5 en rouge et noir :-)

Photo by Mary

Photo by Mary

Photo by Mary

Photo by Mary, super point de vue
Photo by Mary
Photo by Mary , Granit typique du coin
J'avais beaucoup apprécié les Démons de Gueret l'année dernière, parcours au top et ambiance super conviviale . Du coup, cette belle rando méconnue était devenue le programme de la sortie club du SLC VTT St Michel pour 2016. Débarquement en force donc, d'autant qu'une bonne partie de la Team KHS hors SLC répond aussi présent . David se décide au tout dernier moment, et c'est également le retour d'Hervé sur les grands raids. Une pensée pour Seb qui ne se trouve pas assez en forme, pourtant ça lui aurait bien plu.

La semaine précédente, c'est la météo qui nous cause des inquiétudes avec des prévisions alarmistes pour le dimanche . 7h de vélo sous la pluie , ça gâcherait un peu le plaisir, alors on brûle des cierges dont la fabrication ne fait heureusement pas l'objet d'une pénurie ces derniers jours .

Le club a réservé deux gîtes dès le vendredi soir. N'étant pas trop amateur de camping et du fait de contraintes de planning, je réserve pour ma part au Campanile pour un départ le samedi après-midi avec Pat et Benoit. Départ de la RP sous l'orage à 15h, on fait un peu grise mine au point de ressembler aux nuages qui nous entourent. Mais dès la sortie de Paris, nous voilà à nouveau au soleil. Pat scrute les radars météo pendant le trajet. Passera ou passera pas entre les gouttes ? Réponse à l'arrivée, avec un orage terrible et des belles accumulations de grèle. Arrivés à Gueret, il pleut . Le moral en prend un coup, il fait sombre, oulala ... On essaie de joindre nos camarades qui sont sur place à la Chapelle Taillefert, l'option "diner creusois" que nous avons pris avec nos inscriptions n'est plus aussi séduisante. Mais impossible de joindre quiconque, pas de réseau téléphonique là-bas. Du coup, accompagné de Jean-Marc et Mary qui sont arrivés aussi le samedi, on fait les 10 minutes de route qui nous sépare du départ , juste au moment où une éclaircie se pointe. Concert de rock annulé à cause de l'orage, mais nous mangeons finalement notre repas creusois. Ambiance bien sympathique, bien que le repas soit un peu frugal. Pas de quoi rassasier un Benoilator qui aurait volontiers englouti une demi-vâche limousine en vue des efforts à faire le lendemain.

Bonne surprise le matin, les nuages sont épars, quelques rayons de soleil sont présents, pourvu que le terrain ne soit pas trop dévasté. Jean-Marc etrenne son magnifique Orbea Occam 29" tout neuf , à lui tout seul , il rajoute encore quelques rayons de soleil. David a choisi l'option light : gourde et chambre, pas de camel . Je le soupconne de méditer une sortie rythmée bien qu'il annonce vouloir rouler cool ( la dernière fois qu'il m'a dit ça , ça a duré environ 500m ) .

Une centaine de vététistes sont sous l'arche de départ à 8h30 pour le raid de 70km. Parmis les membres du SLC , certains sont sous pression quand le speaker annonce que le parcours devient technique et physique après le premier ravito et qu'il faudra rester prudent. Des échapattoires sont prévus sur les passages les plus difficiles :-) .

8h35, le quad s'élance devant nous . On n'a pas fait 50m qu'on voit JM et David remonter à toute vitesse sur la gauche vers les premiers. Départ tranquille pour chauffer la machine, on roule en peloton et ça fait plaisir de se retrouver avec Ludo sur un grand raid, ça nous rajeunit de presque 10 ans avec Benoit. Après quelques centaines de mètres, ça commence à monter. C'est étroit, je regrette de n'avoir pas accéléré un peu plus au départ car ça bouchonne pas mal et je n'arrive pas à prendre mon rythme. Je finis par doubler sur une partie plus large , avec Pat dans ma roue, j'avais un doute sur l'identité du suiveur, son boitier de pédalier changé ne faisant plus de bruit :-) . On revient sur Mary qui nous annonce qu'elle va commencer doucement pour nettoyer les toxines des derniers entraînements. Nous continuons, rapidement rejoints par Benoit, Ludo, Richard et Hervé avec qui nous feront la quasi totalité du parcours.

Les organisateurs avaient annoncé un parcours changé à 70% : tout à fait exact . Nous n'empruntons que peu de chemins parcourus l'année dernière et le parcours va s'avérer plus physique et technique qu'en 2015. Au fur et à mesure qu'on approche du ravito 1 situé dans le parc des Loups de Chabrière, le tracé devient de plus en plus interessant avec une proportion de singles tournicotants à la hause, et des passages technico-ludiques au milieu des blocs de granit qui peuplent la région. Le parc ouvre pile pour notre arrivée, on prend 5 minutes pour aller faire une photo des loups et on repart avec Mary qui vient d'arriver.

Comme annoncé, la difficulté technique et physique change immédiatement . On commence par la plus belle descente du parcours de mon point de vue. Dans la pente avec des épingles en devers, mais super fluide et magnifiquement tracée. Ca surprend un peu ceux qui n'ont pas l'habitude du coin, mais on se régale avec Pat, mode Granit Montana enclenché.  Le vélo fonctionne à la perfection, il fait beau, les jambes vont bien, le moral est au beau fixe, j'ai hâte de voir la suite.

La suite ... elle va être costaud . Du km 20 au km 50 , on enchaîne les montées à croire qu'on est dans l'Himalaya et pas dans la Creuse :-) . A un moment, je vérifie l'altitude au GPS, en me disant que ce n'est pas possible qu'on monte depuis aussi longtemps, on doit être au moins à 4000m là ! Ben non, le GPS n'annonce que 650m d'altitude. Pat a exactement le même sentiment à cet instant " mais c'est pas vrai , ça fait que monter ! " . Avec le terrain qui a été bien humidifié par les orages, ça pompe de l'énergie. Quelques belles descentes , mais l'impression qui domine, c'est que ça grimpe . Alors qu'on approche du ravito 2, un passage bien technique en devers à flanc de coteau se présente. Pas facile à négocier car il arrive après une grosse grimpette et le physique est un peu entamé. Je me prends une branche dans la roue en glissant sur des cailloux, sans effet visible ... jusqu'au talus raide à descendre pour rejoindre la route : poignée de frein arrière en butée, la durite a été abimée par la branche . Surpris, je pile de l'avant et part en OTB sur la route. Passage technique juste derrière, le signaleur m'en vante les mérites "allez , tu tentes le technique ?". "Euh, ben non, sans frein ça va pas le faire". Je bénis la version "facile", dans le raide et glissant avec le seul frein avant, c'est pas du tout rassurant.

Sur le coup, ça me plombe le moral, je ne vais pas pouvoir profiter du beau parcours qui reste, c'est bien la première fois que ça m'arrive ce coup là. Grrr ... 

Heureusement, sur les 20km qui suivent, on passe une majorité du temps en montée et les descentes sont plutôt faciles, donc pas de souci pour suivre mes camarades. Le moral revient, je repasse en tête du groupe alors que j'avais un peu ralenti jouant au yoyo à l'arrière. Je médite ma traditionnelle attaque des 10 derniers km.  Le terrain est de plus en plus humide, avec moult gués et passages bien mous pas simples à négocier, mais une majorité de passages magnifiques avec en prime beaucoup plus de beaux points de vues qu'en 2015, bravo pour ce nouveau tracé, surtout ne changez rien pour 2016, sauf la météo et le repas creusois :-) .

Une grosse averse à 13h30 mais qui heureusement ne durera pas longtemps . Passé le km 50 , on rentrre sur une phase plus roulante bienvenue qui nous permet de récupérer. Soudain, Pat allume le turbo dans une ligne droite et prend de l'avance. Ludo a baissé un peu de pied, je reste avec Benoit et Hervé . Sans trop savoir comment, on rate un truc et on loupe le ravito 3 ( 2ème passage chez les loups ) où Pat, Richard et Ludo nous chercherons en vain . Au vu de la trace, il s'en est fallu de quelques centaines de mètres.

Nous attaquons donc à trois la dernière partie, au dessin très ludique avec des singles rubalisés ( énorme travail de préparation) qui serpentent sur des terrains de jeu magnifiques. Dans une montée raide, je tente à tout prix de passer sur le vélo malgré les conseils de modération de Benoit. Je ripde sur caillou, ça m'envoie à droite, je force encore plus et là , aie !!! Crampe. Je repars avec Benoit et Hervé mais au bout de 300m , à nouveau des crampes au deux jambes. Ca passe en 2 minutes, je repars le couteau entre les dents pour rejoindre mes deux camarades. Une erreur de parcours au passage en roulant le nez dans le guidon, je reviens sur mes pas, accélère encore, aperçoit enfin Hervé quelques virages plus bas dans une descente technique qui serpente entre les arbres. Je lâche tout ... et passe par dessus le vélo, repars, descend dans une trace transformé en ruisseau , finit dans un tas de boue, la chaîne grogne, j'insiste, erreur, elle passe derrière la cassette et se coince férocement . Je mets bien 10 minutes à résoudre le problème. Cette fois aucune chance de les revoir . Je m'inquiète de l'absence de ravito, sont fous les organisateurs de nous faire rouler dans un terrain aussi exigeant sans nous nourrir. Je les maudits ( ça motive ) dévore quelques gels et pâtes de fruit, les kms défilent , reste 7km jusqu'à l'arrivée. Plus personne ni devant ni derrière. Je suis tout seul dans cette magnifique forêt sauvage. C'est mort pour l'attaque mortelle des 10 derniers km faute de concurrent à attaquer :-)  Le terrain est bien ravagé par la pluie quand même, j'en bâve dans les montées gluantes et encore plus dans les descentes glissantes avec des dérobades de l'avant dès que je veux ralentir de trop, putain de durite arrière ! Mais ça passe, un peu en vrac partout, je deviens expert en rattrapage d'un pied sorti in extremis, m'en mets quand même quelques-unes en couchant le vélo, sans que ça ne ralentisse trop la progression . Des guès maintenant inondés, un truc à noyer le vélo et le cyliste que je saute avec maestria . Enfin .... plus précisement, je lance le vélo et saute à pieds :-) .

Au milieu de nulle part , je tombe ... sur Benoit qu'il me semblait avoir aperçu à un moment sans trop y croire : il a fait une pause ravito . On finit donc ensemble , 70km au compteur, 6h30 de roulage et 2400m de D+ .

Une superbe épreuve, avec un parcours hors norme, différent de celui de la Granit , avec une orientation moins technique mais plus ludique qui donne une vraie personnalité à cet événement hautement recommandable , super convivial avec des organisateurs à la bonne humeur communicative.  A refaire, sur le sec , et un frein arrière qui fonctionne pour profiter du final au tracé plein d'imagination.

Quant à David, il aura finalement oublié de ralentir , gagnant une photo dans le journal pour avoir franchi la ligne en premier avec Damien un concurrent venu du massif central.

Vélo un peu sale à l'arrivée ...
Le profil en 3D


samedi 21 mai 2016

Samedi 21/05/16 : Marcoussis avec Benoit


Sortie avec Benoit pour profiter du beau temps annoncé pour ce samedi . Parcours tonique avec de belles bosses à Saulx et quelques passages techniques pour ne pas perdre la main avant Gueret. Affrontement dans les bosses, personne ne voulant lâcher 1m . Match nul dans l'Escargot avec au passage un record de la montée pour moi , bon signe sur la forme actuelle, j'en avais encore un peu sous la pédale m'attendant à une attaque qui n'est finalement pas venue. Séquence sympa dans le petit bois de trial ensuite : un motard venait de débroussailler des singles, et nous a très gentiment proposé de nous montrer les plus beaux passages. Belle descente ludico technique à la clef avec même un belle épingle passée sur le vélo, l'AF5 étant au top question maniabilité. Retour à Mach2 avec un Benoit déchaîné, heureusement que j'avais pris le temps de remettre le 32 hier soir :-) . Plus aucun souci de transmission, vélo ready pour la semaine prochaine , juste le plateau de 30 à remettre en place. 

dimanche 15 mai 2016

Dimanche 15/05/16 : Igny

On approche de Gueret, le programme du dimanche reste donc axé sur la préparation de notre future sortie démoniaque, avec du D+ au programme. Les forêts de Verrières, Meudon et Versailles sont bien pourvues en raidars, parcours tracé pour travailler les répétitions d'effort. Nous avons la bonne surprise de voir David nous rejoindre. Nous voilà accompagnés par un sacré client . Séance réglage sur l'AF5 hier, j'ai un souci avec la chaîne qui a tendance à passer derrière le dernier pignon. J'y passe une bonne heure, tout semble ok . Nous nous retrouvons à 8h15 sur le parking de la Mairie avec Pat et David. Benoit est en week-end prolongé en famille, Oliv préfère voir les avions à la Ferté. Je comptais un peu sur Hervé pour accompagner David, au vu de ses sorties répétées ces derniers temps, nul doute qu'il nous aurait accompagné sans souci. Mais pas Hervé en vue. Le coach trouve que la team KHS a une bien curieuse préparation cette année, mais bon, l'essentiel est de se faire plaisir fin Mai, chacun à son rythme. Départ classique depuis Igny, il fait bien frais et j'ai ressorti jambières, manchettes et coupe vent ( sans manches ) . La traditionnelle montée infernale de départ nous réchauffe vite, je tombe les manchettes, mais ça sera tout jusqu'à la fin de la sortie, d'autant que des nuages viennent rapidement cacher le soleil. David accélère dans les bosses, ça fait un sacré lièvre, je fais de mon mieux pour m'accrocher, bonne motivation, et ça ne se passe pas si mal . Pat grogne un peu derrière, les gambinettes de notre patounet rechignent à mettre du rythme en bosse. Bah , ça va venir, car je le trouve en forme notre Pat. Un peu de repos après les grosses séances de ces derniers jours et ça va envoyer du lourd. J'ai monté la selle télescopique sur l'AF5, ca fonctionne bien et la tige de selle ne grince pas, ça repose les oreilles :-) . Pas mal de déboisement ONF dans la forêt de Verrières, quelques passages sont méconnaissables. Il en sera de même sur le reste du parcours et pas mal d'arbres en travers des chemins qui obligent à mettre pied à terre. Le terrain est bien sec, ça rend bien au coup de pédale, très agréable de rouler dans ces conditions. Un beau chreveuil nous défie en descente, on s'accroche avec David, mais la bestiole est trop forte, respect :-) , Juste le single de l'A86 qui comme toujours est grassouillet. Au détour d'un virage, je vois une grosse branche en travers, je modifie ma trajectoire pour la passer à 90° , mais une autre branche cachée dans les feuilles m'expédie en travers, et je finis le nez par terre sans bobo. On file ensuite sur Meudon, j'enquille la montée sur le grand chemin à bon rythme, pour une fois, David reste dans la roue. Le temps de récupérer Pat , on descend pour rejoindre un coin mythique de nos sorties avec Benoit : la montée raide de la secte des tappeurs de mains ( pas là aujourd'hui ) . Je passe le 45 et craac , la chaine se coince derrière la cassette, et pas qu'un peu . 1/4 h pour tout remettre en place, avec au passage les ecrous de la patte de dérailleur qui sortent du cadre ! ( ils sont juste collés car c'est en fait la fixation de la roue qui bloque la patte ) . On remet tout en place, Pat découvre que le galet touche le dérailleur, c'est ça qui dérègle l'indexation. Je serre plus la vis de tension , et le problème sera résolu pour le reste de la sortie, mais j'aurais toujours une appréhension en passant le 45 , au point de me prendre un tronc d'arbre au retour en regardant la cassette ( sur le coup Pat à cru que je faisais un malaise, vu de derrière la trajectoire était ... surprenante :-) ) . On repart vers Velizy, j'ai un problème de frein après avoir par mégarde mis un peu d'huile sur le disque arrière, je n'ose pas du coup descendre la pente raide que nous prenons chaque année, Pat se lance et réussi , bravo :-) . Quelques beaux passages sur Velizy, une branche qui se coince dans ma cassette et remet en vrac l'indexation ( malédiction ! ) , des passages plus roulants, puis retour par Bièvres avec le beau single en balcon que j'adore pris en mode bien rythmé, et retour par la single de la N118 avec des variantes version beaux raidars qui me rassurent, les jambes tiennent parfaitement le choc. Je tente une de mes montées impossibles mais me trompe de coté, plein axe c'est vraiment trop pentu , le vélo s'arrête , impossible de monter plus haut et là, je frôle le salto arrière converti in extremis en vrille latérale, pas très loin de casser l'avion là ... mais je récupère le tir in extremis. Encore trois chevreuils devant nous, il y a plein à Verrières, puis retour à Igny après 56km , 4h de roulage et 1500m de D+ . Bonne sortie, bonnes sensations, à refaire avec Benoit qui adore ce coin.

dimanche 8 mai 2016

Dimanche 08/08/16 : Remake Ballancourtoise

Pour ce dimanche, sortie longue avec du D+ au programme pour préparer Gueret et la Granit. Je trace initialement un parcours à Igny, pourtant un coin super sympa quand le terrain est sec mais cela ne soulève pas un grand enthousiasme hormis pour Benoit. Ludo propose un remake de la Ballacourtoise sur le parcours 50k, nous optons donc pour cette solution, mais en ajoutant les boucles du grand parcours pour que le compte de km et D+ y soit. Du coup, c'est un bon groupe qui se retrouve sur le parking de Nainville pour un départ plus proche de chez nous. Richard avec son 27,5 carbone tout neuf, Ludo, OliPic et OliPa , Seb, Pat, Benoit et moi . Malgré le soleil, on craint un orage au départ : Seb est en court , direct . Pas même un blouson de ski . Ouh là , mais que lui arrive-t-il ? Il faut dire qu'il fait vraiment bon, au bout d'1/4h , je vire les manchettes, je transpire déjà . Ca fait du bien de rouler sous le soleil et la chaleur, mais on n'a plus l'habitude. Heureusement que le camel était bien rempli, je finirai à sec . Montée traditionnelle pour aller rejoindre la "descente du GPS" ( souvenirs ) dans le massif des Grands Avaux, où nous stoppons pour une séance déblayage de branches afin de rendre le passage possible. On remonte et on redescend, pas de souci sur ce passage quand c'est sec, c'est autre chose sur le gras. Les singles sont top avec un super rendement, les vélos filent . On emprunte la DH locale, je prends la ligne avec les modules, sans vraiment le vouloir, mais une fois lancé, plus moyen de stopper ou de changer de trajectoire et du coup, je me retrouve trop bas car on remontait à mi pente ! Je rattrape Pat et Richard, mais on a perdu le reste du groupe qu'on finit par retrouver dans la descente vers Ballancourt sans trop comprendre le déroulement des événements. Le terrain a été un peu saccagé par des déboisements, du coup, on doit prendre un chemin le long d'un champ à la place et là, c'est l'ENFER ! Le pire chemin de ma carrière de vététiste, le sol a été labouré, il est super sec, les roues buttent dans les sillons, c'est plat mais on roule à 5km/h, infernal je vous dis. Ludo et Pat, plus attentifs, ont réussi à remonter sur la suite du single 10m plus haut , mais Ludo butte dans une pierre cachée et se prend un beau vol, du coup , on arrive au même moment au bout du champ. Petit ravito pour se remettre de nos émotions . OliPic n'est pas en forme, gros rhume, on place un périmètre de sécurité autour de lui pour éviter les miasmes. Petite boucle sur un chemin roulant, Benoit et Pat envoient du lourd, je m'accroche et tente une attaque après le premier virage, évidemment, ça énerve le Benoilator qui en remet une couche, mais on s'amuse bien :-) . On enchaîne sur Mondeville avec quelques bobosses avant d'arriver au point où j'ai ajouté une boucle vers le sud à proximité de Videlles . Oliv n'étant pas trop bien et d'autres ayant des contraintes horaires, on se sépare . Nous continuons sur le grand parcours avec Benoit, Pat et Seb qui a retrouvé ses jambes. Début roulant, donc ça envoie à nouveau à fond les manettes, bah c'est tout plat nous dit Par qui se souvient du parcours. Ben tout faux, ça monte pendant au moins 3 km ensuite, interminable. Je remonte Benoit qui se repose et j'arrive au sommet en tête , mais derrière ça relance immédiatement , pfuii il est agaçant le garçon . Finalement, la boucle n'est pas si roulante, on file maintenant sur des beaux singles,  et même une descente technique avec de grosses ornières. Benoit sauve un vététiste perdu dans la forêt en lui indiquant le bon chemin pour rentrer, et nous continuons. Chemin roulant, Pat et Benoit envoient à nouveau, je décide de suivre à distance : je sais ça remonte derrière assez fort  pendant 1km . Donc j'opte pour la tactique d'accélérer en bas de la bosse. Ca fonctionne, je reviens facilement, dépose Pat et  rejoint Benoit au sommet . Pat et Seb commencent à fatiguer un peu  ( Pat a fait 120km de route vendredi ) . Du coup, l'enchaînement de bosses dans le bois de Videlles fait des dégâts. Pat coupe à la sortie, pendant que Seb s'accroche. Benoit part tout droit vers la montée du Saut du Postillon mais le tracé passe plus à gauche. Je rappelle tout le monde et  j'attends Seb et Benoit après la remontée vers la Padole, Seb arrive, mais plus de Benoit . Disparition mystérieuse, il a du prendre un autre chemin car on le retrouvera à l'arrivée sans qu'il nous ai rejoint. Le final fait mal aux jambes avec encore quelques bosses. Je vide le camel , j'ai super chaud, mal aux jambes mais ça tourne toujours, même si je suis plus fatigué qu'à la JR, semaine d'entraînement oblige, c'était le but. J'annonce un dernier km à Seb,     il en restait au moins trois "c'est encore plus long qu'à la Granit" me dit-il ! Bon, on arrive, Benoit est là, belle sortie avec un temps superbe et bon travail pour les raids à venir . 66km , 1500D+ et 4h45 de roulage.

jeudi 5 mai 2016

Jeudi 05/05/16 : Saulx au soleil

Petite sortie tonique à Saulx avec Pat . Un peu fatigué après 12h de voyage en 2 jours  et des nuits très courtes, mais avec le beau soleil , les toxines disparaissent vite pour laisser place au plaisir de rouler dans ma forêt historique. L'AF5 fonctionne à la perfection, la transmission 11V est vraiment top, précise et rapide. Montée impossible avalée sans aucun souci, pendant que Pat bataille derrière, il a trop de force dans la jambe droite, ça le déséquilibre :-) . On enchaîne les bosses et les passages techniques qui ne semblent plus présenter la moindre difficulté désormais, on voit les effets du travail à Bleau ces dernières années et du terrain sec. Difficile de se décider à renter, on est bien sur les singles avec la température qui monte. Pat a une contrainte horaire, il coupe sur le final pendant que je rentre par l'Yvette avec de super sensations. KOM explosé dans la côte des meuniers mais surtout record atomisé dans la descente de Saulx, je me retrouve 3ème , ça c'est nouveau , pas de doute, l'AF5 est d'une efficacité diabolique en descente.

dimanche 1 mai 2016

Dimanche 01/05/16 : Remake Nez de Boeuf


Enfin le beau temps annoncé pour ce dimanche, même si les températures restent incroyablement basses pour la saison. Seb, Benoit, Mary & JM sont partants pour un remake de la Nez de Boeuf, avec quelques variantes issues des éditions précédentes pour augmenter le D+ et profiter de quelques singles additionnels. On se retrouve "vers" 8h15 à Courances, point de départ plus proche de la maison que Maisse. Première grosse sortie pour l'AF5 en configuration presque finale ( j'ai eu la flemme de monter le pédalier Rotor ) . Départ tranquille sur des chemins faciles, avant de trouver les premiers singles dans le Bois de Malabri. Bonne surprise, le terrain est excellent, complément sec dans les parties sablonneuses. Le vélo fonctionne à la perfection, la transmission 11V est un régal de précision, il tourne super bien et surtout vole au dessus du terrain dans les descentes, où je peux tout lâcher sans crainte, vivement Gueret et la Granit :-) . Mary & JM sortent d'une gastro et JM reste sagement dans le peloton sans chercher à pousser le rythme. Voilà qui contrarie ma tactique, je comptais sur lui pour épuiser le Benoilator en le forçant à monter plein gaz. Du coup, le Benoilator en question se balade un sourire machiavélique sur le visage, cherchant les opportunités de nous faire souffrir. On papote avec Mary ( pléonasme ) , qui est toujours dans ses réflexions pour le remplacement du vélo , j'ai d'ailleurs cru comprendre que des Occam allaient bientôt rejoindre la famille :-) . Bon choix et belle arme pour les raids. On arrive sur la montée impossible de St Eloy que je tente comme toujours ( jamais réussi ) . Un rocher traître caché dans les herbes me bloque net la pédale gauche entraînant ma chute dans la foulée. Mary immortalise la scène pendant que je suis couché sur le dos ( à cause de la chute hein, on ne se méprend pas :-) ) .
On finit à pieds, rien à faire encore cette fois, ça doit passer .. en VAE. Nous voilà à Maisse, on fait une pause ravito en haut de la montée après le départ, grimpée à bon rythme avec un sprint final au sommet où je cale à une demi-roue derrière Benoit le cardio à bloc. Mary essaie l'AF5 pendant la pause et la trouve parfaitement à sa taille et à son goût, pendant que JM regarde l'objet avec circonspection du fait de son origine chinoise. Pour ma part pas inquiet, très bons retours sur le cadre dont la finition et la solidité inspirent confiance au montage. On file ensuite vers la zone des carrières, toujours aussi top, du technico-ludique, un peu physique aussi avec les talus bien raides. L'AF5 file bien sur ces sentiers et les réglages de suspension, un peu fermes, font merveille pour plaquer les roues au terrain.

 Quelques épingles en descente me permettent de réaliser qu'il pivote tout seul, je passe à plusieurs endroits qui m'avaient toujours posé problème jusque là, moral au beau fixe, il y a juste ce grand type agaçant devant qui est dur à rattraper, l'entraînement intensif de la semaine ayant laissé quelques traces dans les jambes. Une ligne droite anodine, avec un terrain visuellement sec mais mystérieusement ultra collant , un vent de face à décorner un bison, nous fait bien souffrir, avec de rejoindre la partie ouest du Bois de Malabri, au sol bien sec pour une séquence de montées/descentes bien sympa mais qui entament le physique de Mary et Seb qui seront ensuite un peu à la peine. On termine par la boucle classique dans le Bois de la Chapelle Saint-Anne , avec encore quelques bosses qui font mal aux jambes en cette fin de sortie puis le final plus roulant où se déroule le traditionnel affrontement à fond les manettes avec Benoit. Je vois de la fumée sortir de son pneu arrière lancé à fond de 44x12 mais je tiens le choc avec mon 32x11, en essayant d'éviter de trop taper les genous dans les oreilles tellement je mouline, mais j'ai les dents plantées dans le guidon, raahh je lâcherai rien, rien de rien, faut pas croire hein ? On remonte la route le long du château de Courances à Mach2 , quelques vitres descendues par le bang supersonique avant de rejoindre la voiture avec la banane, encore une belle sortie et une bonne semaine d'entraînement pour ma part en profitant des vacances.