dimanche 31 juillet 2016

Dimanche 31/07/16 : décrassage des gambettes après 10h sur la route hier


Comme annoncé par la météo, temps gris et bruine ce matin, le beau temps étant prévu à partir de demain. Après 10h de route samedi via Limoges histoire d'éviter les bouchons de l'A11, j'ai prévu une montée du Jaizkibel sans forcer en guise de décrassage des gambettes. Le FM056 monté en version route avec fourche carbone rigide, la tige de selle carbone et la selle du Viper, et en pneus slicks tubeless s'avère performant dans la montée, j'améliore mon meilleur temps sans trop forcer mais quand même motivé par un petit groupe devant à rattraper :-) . Au passage, vélo super ludique en ville, le poids plume, les roues VTT et les pneus tubeless permettent de sauter les trottoirs et autre obsacles sans arrière pensée ni risque de pincement. Dans la montée, le temps se lève bien et j'ai vite chaud. Arrivé au sommet, je mets quand même le coupe vent pour redescendre. Dans la descente, c'est le jour et la nuit par rapport au vélo de route où je suis toujours crispé au freinage. La position, la direction beaucoup plus précise et les freins à disque font merveille, malgré la route encore mouillée je descends quasiment 6km/h plus vite en moyenne , malgré deux voitures qui me ralentissent dans la dernière partie. Petite sortie bien agréable. 

dimanche 24 juillet 2016


Après plusieurs tentatives pour faire le parcours que j'avais tracé à Igny, la 3ème est la bonne . Pat est de retour de congés et grogne un peu devant l'exigence du parcours pour une reprise. On se retrouve à 8h15 sur le parking de la mairie avec un beau ciel bleu qui donne envie de rouler. Départ habituel avec la bosse raide pour lancer le tour de la forêt de Verrières dans le sens contraire aux aiguilles d'une montre. Petit arrêt mécanique, c'est la première sortie du Stump 29 Expert Carbone, et le câble de dérailleur s'est détendu. Réglé en quelques secondes, nous voilà lancés sur un terrain ultra sec et poussiéreux qui rend bien sous les pneus. Les montagnes russes de Verrières en deviennent beaucoup plus ludiques. On avance bien, sans forcer, reprise oblige pour Pat. Le Stump est parfait, super stable et maniable, excellente tenue en pente raide et avec 140mm , il lisse le terrain en descente, au point que je finis par me faire quelques - fausses- frayeurs en déboulant à Mach 2 dans un pierrier. Mais le vélo lui, ne bronche absolument pas, survolant l'obstacle comme un tapis volant. Waouh, va falloir faire gasse à ne pas prendre trop confiance. Le parcours est exigeant, avec de nombreux enchaînements de bosses. Qui le sont encore plus dès lors que notre Benoilator décide de jouer le grand prix de la montagne. Je tente la méthode Sky : gros train dans la pente pour calmer les attaques. Mais notre grimper n'en a cure et sprinte quand même, mettant à mal mes gambettes un peu fatiguées par une sortie bien rythmée vendredi soir. Pat y va à son rythme et s'en tire très bien pour une reprise, il ne lui faudra pas longtemps pour être 100% opérationnel. Clamart, Velizy, Meudon, Chaville, Versailles . On enchaîne les coins sympas, toujours avec ce terrain qui rend super bien et donne du plaisir. Le single en balcon de Bièvres sur le retour est un grand moment de bonheur, les vélos filent dans le faux plat descendant, à pleine vitesse. A la sortie du single, un gars sorti de nulle part nous passe sur un BMC vert lancé pleine balle. On prend la roue, et c'est la grosse attaque jusqu'en bas de la descente de Bièvres. On dépose notre adversaire dans la relance vers Verrières, affront lavé :-) . Plein gaz sur le single le long de la N118, où les montagnes russes bien raides pompent de l'énergie. Je m'accroche dans la roue de Benoit. Final costaud avec deux bosses très raides dont celle qui remonte jusqu'au fort, où j'arrive ... avec un fort mal de jambes ! Il n'y pas plus qu'à se laisser glisser jusqu'à Igny pour une belle sortie , 4h07 de roulage et 1200D+ .

dimanche 17 juillet 2016

Dimanche 17/06/16 : Parcours au soleil by OliVTTiste


Je retente de motiver les troupes pour une sortie à Igny, avec la perspective de tester l'AF5v2, tout juste monté en profitant du pont du 14 juillet. Dans mon malheur, j'ai eu de la chance . Remboursement par l'assurance rapide, et occasion du siècle avec un kit cadre neuf Spé FSR 29 Expert Carbone en solde . Me voilà avec un vélo au top, prêt pour les raids techniques. A part Benoit pas de volontaires pour Igny , mais OliVTTiste nous propose un parcours de son cru, avec un passage sur les traces de la JR du coté de Limours. Ludo étant partant aussi pour cette option, nous nous retrouvons à quatre à 8h devant la célèbre piscine de St Michel. Il fait un temps magnifique, pas un nuage, de la chaleur. Bref, du jamais vu depuis .... euh ... je sais plus , ça fait trop longtemps ! Une petite analyse préalable de la trace montrant des passages roulants, j'ai finalement pris le FM056, équipé de sa nouvelle arme secrète anti-Benoulator. Ayant prévu de l'utiliser aussi avec des roues route pendant les vacances, histoire d'avoir un vélo de moins à transporter,  je l'ai repassé en double , avec un 44/32 à l'avant . De quoi envoyer du très lourd sur le roulant. Heureusement d'ailleurs , car notre Oliv part comme une fusée, ayant promis de rentrer à midi . Le 44 est immédiatement en action. je me dis qu'il va avoir du mal à tenir ce rythme. Mais non, il va beaucoup mieux après ses soucis de santé à répétition, il a repris l'entraînement et le voilà de retour aux affaires sérieuses. Du coup, notre petit groupe bien homogène va avancer à un très bon rythme toute la sortie. La campagne est magnifique avec ce beau soleil et le terrain sec. Même les ornières de Turpin sont contournables sans trop de souci. On s'amuse dans le jardin de notre guide du coté de Montlhery, mieux vaut ouvrir l'oeil car la trace GPS n'est qu'indicative et il n'arrête pas de prendre des variantes qu'il connait par coeur. Vu la vitesse du gaillard, pas évident de le suivre quand on ne connait pas et qu'on ne sait pas où mettre la roue. Je dévale d'ailleurs une pente raide pleine de marches en caillasses en le suivant, plus possible de ralentir, heureusement la Reba s'en tire bien . Du roulant ensuite jusqu'à Limours où on appuie fort sur les pédales. Pause sur une ancienne voie ferrée , avant de rejoindre le parcours de la JR . Là, changement de tempo avec des enchaînement de singles et de raidars. On retrouve la bosse infernale qui m'avait fait caler en avril. Cette fois, sur le sec et avec la forme actuelle, ça passe comme une fleur, même pas mal :-) . Bien sympa cette zone, la moyenne s'effondre mais on s'amuse . On perd une ou deux fois notre guide , puis on le retrouve. La moyenne remonte alors qu'on file vers le chemin au bord de la N104 puis on monte l'Escargot. Depuis le départ, Benoit envoie du lourd dès que ça monte, pas moyen de le passer en haut des bosses aujourd'hui, je ne peux que m'accrocher de mon mieux . On attaque donc l'Escargot pied au plancher, Ludo et Oliv nous laissent combattre à deux pour le prix du meilleur grimpeur. Je ne peux que suivre Benoit, et les epingles sont de plus en plus défoncées, consommant pas mal de watts pour les relances. Record égalé au sommet franchi néanmoins en tête par le maillot à pois. Retour ensuite à St Michel pour 65 km , 810m de D+ et 3h43 de roulage bien agréable. Merci Oliv pour le parcours ! 

dimanche 10 juillet 2016

Dimanche 10/07/16 : Riding in the sun

Enfin du soleil et de la chaleur ! Pas de volontaires ce matin pour Igny et Benoit pas là , donc finalement sortie depuis la maison. Excellentes sensations, chasse aux KOM ouverte :-) . Fourche Epicon démontée après avoir été bien secoué à l'Elsassbike. Elle est devenue super dure, révision à prévoir. Du coup, mise en place de la Reba du Cube qui dormait dans le garage. Vélo transfiguré en descente. Sans compter que la Reba est plus légère. Dans cette config, le FM056 est une vraie fusée super jouissive à piloter ! Belle sortie en rythme, et record amélioré de 6s dans l'Escargot , avec quelques KOM glanés sur le parcours histoire de faire un peu de fractionné. 

dimanche 3 juillet 2016

Dimanche 03/07/16 : Elsass'Bike Marathon

Les reportages sur l'excellent magazine web Vojo m'avaient donné envie de participer à une nouvelle épreuve, créée en 2015 , l'Elsass'Bike. Lorrain d'origine et ayant passé beaucoup de temps dans les Vosges dans ma jeunesse, j'avais très envie de retrouver cette région magnifique. Benoit qui avait gardé un bon souvenir de nos participations à l'XXX'Trem de Remiremont n'hésite pas à chambouler son planning perso pour m'accompagner. 
Nous partons le samedi en début d'après-midi en direction de Wangenbourg-Egenthal, lieu de départ de l'épreuve. Le trajet sur l'A4 que je n'ai pas empruntée depuis des années et le décès de ma maman , évoque plein de souvenirs en lisant sur les panneaux les noms de lieux qui ont jalonnés mon enfance. J'ai l'impression de rentrer à la maison. La circulation est fluide malgré les départs en vacances et nous sortons à Saverne après à peine 3h30 de route. En quelques kms, la paysage change du tout au tout. Nous passons de la fureur de l'autoroute au calme de toutes petites routes dans les bois. Ca nous rappelle notre arrivée à l'AltaVTT dans les monts du Lyonnais il y a maintenant presque 10 ans. Nous suivons les panneaux pour rejoindre la magnifique salle polyvalente de Wangenbourg. 
Le point de départ est idéal avec un équipement au top , de la place pour les voitures et un petit salon VTT où sont exposés de bien belles machines ainsi que des vélos électrique. L'épreuve étant parrainée par le grand champion local Thomas Dietch, la marque Bulls qu'il représente a un stand sur place. Comme il était possible de faire le parcours sur 2 jours, il y a du monde à notre arrivée les participants du samedi étant en plein rangement des vélos. Nous sommes accueilli avec une gentillesse incroyable, on nous serre la main et nous avons le droit à un sac Elsass'Bike contenant tout un package participant ainsi que notre plaque de cadre, gravée à notre nom. On ne lésine pas ici pour faire plaisir ! Le briefing nous inquiète un petit peu : il a plu pendant la journée, on nous annonce du soleil mais 8°C au départ ( en juillet !!! ) , un terrain gras et une végétation gorgée d'eau censée nous tremper dans les premiers kms. Gloups .... ça m'intrigue quand même, l'herbe bien sèche et visuellement les sentiers aussi ... Bon on verra bien . 
Alors que j'admire en sortant un beau Spé Levo électrique, notre organisateur me dit "tu veux l'essayer ?" . Je ne me fais pas prier. Première sur un vélo électrique. Il m'explique le fonctionnement de la bête et c'est parti. Wouah ! Incroyable. Sans qu'on entende le moindre bruit et sans avoir l'impression qu'il y a un moteur, l'assistance se déclenche au pédalage et d'un coup, les bosses deviennent des descentes ! Ca avance absolument tout seul. Je saute un talus .... en montée puis file sur un multiples singles du coin . Le vélo est en 27,5+, combiné à l'assistance, c'est un tapis volant. Les raidars ne sont que des amusements et le poids ( conséquent ) de l'engin en fait un rail en descente. Sympa ! 
Retour à l'hôtel des Vosges à Birkenwald, très bel établissement niché dans un petit village , avec beaucoup de charme et une patronne aux petits soins pour nous. Elle veut même changer la chambre de Benoit en voyant sa taille.  Je réserve un resto alsacien pour le soir, ayant une grosse envie de Flammekueche, j'en ai pas mangé depuis des années. Belle soirée au resto, là encore super accueil par une jolie petite serveuse. Petit verre de vendanges tardives en apéro, une salade gourmande et une Flammekueche gratinée, miam ... plein de forces pour le lendemain. 
Lever matinal, ça rigole pas , départ à 6h30 , le départ de l'Elass'Bike Marathon 110km est à 7h15  , grrr, j'aime pas me lever tôt ! 
A peine un quart d'heure depuis l'hôtel, nous voilà au départ. 
7h15, c'est parti ! On y va tranquille, on est partis pour 110 km et plus de 3000 de D+, donc gardons nos forces. Un petit coup de cul bien raide nous chauffe de suite en plein milieu du village. Et nous voilà déjà sur un beau single en balcon avec vue sur la vallée. Il faut beau, top ! Je sens de suite que la journée va bien se passer, les jambes tournent toutes seules. Pour commencer, on a le droit à 12km d'ascension vers le plus culminant du parcours, le col du Hoellenwasen à 910m. 500m de D+ pour s'échauffer. On alterne passages sur pistes et singles dans les bois. Nous sommes bien lancés maintenant, je gère au cardio pour ne pas m'emballer et nous remontons de nombreux concurrents avant le sommet, bon pour le moral. 
Le temps d'apprécier la vue, quelques montées descentes, et nous voilà au ravito 1 après 17 km effectués à 13 de moyenne, on va se caler sur ce rythme toute la journée. Il ne fait pas très chaud sur les hauteurs, les manchettes sont appréciables car je les remettrai plus d'une fois dans les passages descendants. Le terrain est parfait sur cette partie, notre organisateur était soit un grand plaisantin soit très pessimiste hier. 
Au fur et à mesure de notre progression, on rencontre quand même des passages gras, rien d'effrayant pour qui connait l'état de nos sentiers en RP actuellement :-). Le Taipan devant et l'Ikon derrière font le job à la perfection, vélo au top, qui grimpe comme un cabri avec ses nouvelles roues XR1501.
On est bien secoué dans les longues descentes pierreuses dont on n'a plus l'habitude. Les bras souffrent un peu, mais on a la banane. Benoit est en pleine confiance et franchit marches et autres dalles "bleauesques" sans la moindre hésitation. Beaux passages technico ludiques dans des paysages superbes, qu'est-ce qu'on est bien ici ! 
Ravito 2 au km34 après une montée dans les racines , au pied d'un beau rocher rouge. Le temps de se restaurer et il faut justement grimper vers le rocher, dur , dur c'est raide et mal pavé. Mais la vue au sommet est exceptionnelle, j'ail le vertige en prenant la photo sur un rocher qui s'avance dans le vide avec 300m sous mes pieds.  La suite est plus grasse, on longe un torrent . L'Ikon est top car il tracte bien mais ne colle pas. Benoit a un peu plus de mal , au point de lâcher un peu dans la longue montée qui suit où nous prenont 400m de D+, les 3/4 sur un single enraciné qui grimpe dans une pente soutenue. Je reprend encore pas mal de monde. Grosse descente technique avec plein d'épingles ensuite. Il y a de la pente et du technique. Pensée pour Bast. Je ne me sens absolument pas fatigué, donc la concentration est là et je suis tout content de tout passer sur le vélo bien que je sois sur le SR. Marchounettes, dalounettes, epinglounettes avec de la pente raide, mais ça passe, youpi . 
Retour au point de départ, une bonne chose , car on fait un pit stop à la voiture pour remettre de l'huile sur la transmission. 
Et nous voilà repartis pour la boucle 2. 
Evidemment, ça monte, ça monte, interminable et plutôt raide par ce versant. Benoit a un petit coup de pompe et se dit qu'il aurait du rester à la voiture . On s'encourage, on grimpe, parfois à pieds car certains passages sont impassables sur quelques mètres. Après 10km à grimper , la récompense arrive. Un super descente. Longue. Pendant 15km , on file sur des singles dans les bois, peu d'obstacles ici, c'est archi fluide. Le vélo file sans un bruit ( sauf les cui-cui de la selle de Benoit :-) ) , à toute vitesse, ça saute, ca virevolte, super terrain bien sec avec de l'adhérence, le pied absolu, une des plus belles descentes que j'ai faite. On continue ensuite quelques km en pente descendante à plus de 30 km/h, ça remonte la moyenne. On roule depuis un bout de temps avec un groupe de locaux de 8 concurrents, qui nous passe puis on les rattrape, ils nous repassent etc ... sympa. Il y a manifestement des pointures dans le lot qui nous passent à toute vitesse avant de s'arrêter pour attendre les copains.
Km 85, ravito "fontaine à chocolat" . Mais les petits parcours ont tout bouffé ! Il faut dire qu'ici , les ravitos sont royaux. Sucré, salé, boisson energétique, enfin tout ce qu'on peut espérer, barbecue etc ... Pas de fontaine à chocolat mais un gâteau qui sort du four pour se faire pardonner. 
Nous repartons pour le final, il reste 25km . L'altimètre m'inquiète, on est descendus à 250m, ça laisse craindre une grosse remontée. On commence par un très joli sentier en balcon qui ne monte pas trop. Ludique. Puis ça monte. Fort . Longtemps . Benoit a un peu de mal, on reste ensemble, nos copains locaux repassent. Comment ils font pour monter si vite ? Mais en fait, l'écart ne grandit pas et finalement on revient au train. Un raidar terrible. Benoit grimpe à pieds, je m'arrache pour passer. Arrivé en haut, une décharge d'adrénaline, d'un coup, j'ai des jambes de feu. Raah , tiens je vais impressionner les pointures du groupe 8 . J'atomise les 8 gars en mode turbo avec 10km/h de mieux, le FM056 vole littéralemment dans la pente, grisant ! Ca dure pas longtemps, je suis vite atomisé aussi :-) . Je réalise que dans le groupe il y a un grand type avec un Bulls Black Ader. Ce n'est qu'à l'arrivée que je me dirai soudain : un grand type sur un Bulls Black Ader ? C'était peut-être Thomas Diestch qui les accompagnait ?  Bon, je saurai jamais . Je rejoins le dernier ravito et attends tout le monde. 
Final en descente me dit un organisateur. Je lui raconte qu'on m'a fait le coup plusieurs fois et qu'en général ça monte. 
Gagné ! Après une descente dans les pavasses que Benoit dévale comme si c'était plat ( gaffe les gars, le Benoilator il prend confiance dans le technique ), on remonte, ça n'en finit pas. Je roule avec les 8 gars qui alternent accélérations et ralentissement pour attendre leurs potes. Enfin, ça descend, il reste 6km. Je lâche tout ... et fait l'erreur de parcours du jour, à ma décharge, le balisage avait disparu sur une bifurcation à gauche dans la pente, seul endroit où il y avait un souci , le reste était absolument irréprochable . Heureusement, on a la trace GPS qui me rappelle à l'ordre, un peu tard car je regardais plutôt devant moi que sur l'écran, 2km de plus quand même revenir au bon endroit  :-)  Très belle descente fluide encore pour le final , avec la dernière bosse de 1km, bien raide , pour rejoindre l'arrivée après 9h10 de roulage, 115km et 3920m de D+ . Je récupère mon tee-shirt finisher et on engloutit 3 tartes flambées offerts par une charmante hôtesse. 
Retour à la maison, France 5 - Islande 2 , il y a des jours comme ça où tout tourne dans le bon sens !
Un super souvenir . Et une épreuve magique, à refaire absolument .