dimanche 29 octobre 2017

Dimanche 29/10/17: Barbizon avec Mat et Benoit






Temps maussade annoncé pour ce dimanche matin . Pas trop tenté par l'option "Parisienne" proposée par le club, quitte à faire du VTT, je préfère les chemins de Bleau, surtout par temps humide. Mat et Benoit sont partants. On se retrouve donc à Barbizon à "environ" 8h30 :-) .

J'ai tracé un parcours en direction du sud, j'ai toujours eu un faible pour le Rocher de Bouligny et le Rocher d'Avon. Sans compter le mythique affrontement à prévoir avec le Benoilator dans le Butte Montceau. En prévision j'ai d'ailleurs roulé en mode cool samedi histoire de ne pas me faire mal aux jambes. Dimanche dernier, ma ligne droite en mode supersonique le long d'Orly avait laissé quelques traces le lendemain, je n'arrivais plus à accélérer.

Nous partons de Savigny sous un léger crachin, mais chaque km parcouru vers le sud nous rapproche d'un temps bien meilleurs. Comme souvent, il fait sec en arrivant à Barbizon, et même chaud. Du coup, mon maillot thermique long s'avère trop chaud mais il faudra faire avec. J'ai beau chercher mes gants, je n'en trouve qu'un, je me vois pourtant les mettre dans le sac. Heureusement Benoit a une seconde paire.

Nous partons vers 8h55 direction la montée des marches option Pedalator. Avec le M06 et ses 100mm, c'est un peu chaud. Salto arrière sur la première abordée avec pas assez d'élan pour un vélo de XC. Je retente et parviens à en monter 5 sur 6 avec plus d'élan. Je n'insiste pas ne voulant pas tenter le diable, mais c'est jouable quoique beaucoup plus difficile qu'avec le Stump qui passe sans effort. Mais bon, il y a la Butte Montceau au programme, donc il faut mettre toutes les chances de mon côté pour rivaliser avec Benoit , surtout depuis qu'on a eu l'idée stupide de lui offrir des roues light qui n'arrangent pas les choses pour le suivre dans les bosses.

Au sommet des marches, on est obligé d'opter pour le grand chemin, les coupes de l'année dernière ayant transformé nos singles en chantier. La montée ensuite vers le sommet d'Apremont ne passe pas, des sangliers ont ravagé le sol devenu un bac à sable. On file ensuite sur Franchard puis la Route du Sommet avant de plonger sur le circuit de la Gendarmerie.

Découverte du Mathieu. Un petit tour ludique puis on traverse tant bien que mal le bac à sable pour remonter et filer sur la Salamandre et le Mont Morillon. La montée passe toute seule, pas de doute, j'ai fait des progrès cette année.

Nous voilà enfin à Bouligny, découverte du coin pour Mathieu qui apprécie. Alors que je suis en train de me dire que je vais passer "à zéro" ayant franchit toutes les difficultés, ma roue ripe sur un cailloux, je me couche et tombe sur la mauvaise main. Pas de bobo, mais ça fait un peu mal quand même. On grimpe ensuite en haut du Mont Chauvet par le versant opposé au château. Plus mou de ce côté mais moins raide et direction le Rocher d'Avon. Toujours aussi ludique celui-là. Quelques passages techniques avec marches et rochers pour entraîner Mathieu qui s'en sort très bien.

On grimpe le Mont Andart, deux fois , puis nous voilà en approche de la Butte Montceau. Discrétement, je transforme le M06 en tout rigide, bloquant les suspensions avant et arrière. 34x21 enclenché, objectif accélérer en danseuse à mi-pente. D'habitude, je pars devant mais je décide de ne pas laisser de cible au Benoilator. Je reste donc dans sa roue, suivi par Mathieu qui observe. Je sais que Benoit démarre toujours doucement. Mais ... argh ! Que fait-il ? Il accélère comme un malade dès les premiers mètres. Aie Aie Aie, c'était pas prévu. Pas le choix, je suis. Je décide de garder mon développement et me mets en danseuse. Les sensations sont bonnes, le cardio reste sous contrôle. Mais le bougre devant continue d'accélérer je suis tout simplement ... à fond.  Puissance max, j'écrase les pédales et ça fait riper la roue arrière. Pas le temps de me rasseoir, la pente se durcit sur le final. Va-t-il craquer ? On va super vite là ! Non, rien à faire. On fait toute la montée en gardant la même distance, pas moyen de combler les 2m perdus sur l'accélération initiale. On arrive un petit peu essoufflé en haut. Pas de regrets, je pouvais pas aller plus vite et d'ailleurs j'ai pulvérisé mon record Strava descendant pour la première fois sous la minute, 4ème chrono absolu à la clef.

On descend sur Avon avant de remonter sur Denecourt puis contourner par le sud pour aller chercher le Magic Single. On coupe un peu car Benoit a une contrainte horaire, pour rejoindre plus rapidement les Vestiges. Je dois m'y reprendre a deux fois pour passer la marche finale, je me suis laisser trop embarquer sur la gauche la première fois, impossible de redresser ensuite. Ca passe à la seconde tentative. Retour ensuite par le Rocher Saint Germain puis on enquille la Route Alexandre et la Route des Artistes. Benoit accélère à fond sur la Route Alexandre, avec Mathieu qui n'est pas en reste. Je reste 100m en retrait, l'objectif c'est de tout donner sur la Route des Artistes. Ce que je fais,  pour venir mourir dans la route de Benoit à l'arrivée après un sprint de malade pour boucher le trou, bien aidé par le 34 dents devant.

Belle sortie avec un temps étonnamment clément et même quelques passages ensoleillés. 45 km et 800m de D+ en 3h30 .

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